Les méandres du désespoir ont piégé votre esprit, comme tant d'autres avant vous. Impossible de reprendre conscience, de retrouver le monde réel ; il est hors de votre portée. Pourtant, ce qui vous entoure, dans le rêve comateux qui vous a envahi, y ressemble à s'y méprendre. À un détail près. Détail très important. La chose qui vous effraie le plus, la plus potentiellement douloureuse pour votre esprit, se répand dans cette réalité.
Qu'il s'agisse d'une émotion, d'une situation, d'une personne ou d'un animal, il vous est impossible d'y échapper. Elle vous suit ou vous colle à la peau, quoi que vous fassiez et où que vous alliez. Pour l'instant, c'est léger, à peine une sensation diffuse. Mais ça ne va pas aller en s'améliorant.
Amy:
Quelque chose manque. Ou plutôt, quelqu'un. Dans ce monde presque parfaitement réel, tu ne peux te défaire de la sensation qu'une personne à qui tu tenais a disparu, mais tu ne parviens pas à savoir qui, comme si ton cerveau l'avait effacée. Ton père est là, quoiqu'un peu plus froid et distant que d'habitude. Sans doute stressé par son travail. Ta mère est présente également. Tu la vois aux mêmes occasions que d'habitude. Vous vous êtes peut-être un peu disputées ces derniers temps, mais rien d'insurmontable. Tes journées de cours se déroulent comme d'habitude, mais ça fait déjà quelques jours que cette étrange sensation te titille. Peut-être le contrecoup de la fatigue ? Tu as eu beaucoup de travail cette semaine. Ça devrait aller mieux avec l'arrivée du weekend, ce soir. → Nous sommes vendredi. Cela fait "une semaine", dans le temps interne à la vision, qu'Amy est piégée dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Hayley n'est présente nulle part dans cette réalité ; elle ne l'est pas non plus dans les souvenirs de qui que ce soit, comme si elle en avait été effacée. Ne reste qu'une étrange impression de manque depuis le début de la semaine.
Dorian:
C'est une semaine de travail comme les autres… ou presque. Les incidents magiques se sont multipliés ces derniers temps. Ils sont minimes, rien de dangereux ou de grave, mais ils sont… nombreux. Trop nombreux. D'une certaine façon, le monde paraît bien plus dangereux pour la communauté non humaine. À chaque instant, il semble que le secret pourrait être éventé. Ce qui serait une immense catastrophe. Alors il faut travailler davantage. Pour protéger les personnes vulnérables, protéger Kaylee et les autres élèves de S'Indarë, protéger les enfants non humains. La pression pèse lourd. De plus en plus lourd. → Nous sommes vendredi. Cela fait "une semaine", dans le temps interne à la vision, que Dorian est piégé dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Le nombre d'incidents impliquant de la magie est anormal, pourtant tout le monde semble curieusement calme face à cette montée des chiffres.
Jason:
Ces derniers jours de travail ont été éprouvant. La ville est en proie à beaucoup d'incidents et c'est toi, topi et toujours toi qu'on envoie les régler. Le binôme que tu formes est efficace, pourtant quelque chose te dérange. Tu as la sensation diffuse qu'il n'est pas censé être là. Pourtant, cela fait des années que vous travaillez ensemble. Mais depuis quelques jours, il te paraît… étrange. Votre lien indéfectible n'est plus aussi solide. Tu as l'impression de lui avoir fait énormément de mal, sans savoir pourquoi. Tu n'as aucun souvenir d'un événement de ce genre, pourtant… → Nous sommes mercredi. Cela fait "trois jours", dans le temps interne à la vision, que Jason est piégé dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Le binôme habituel de Jason est, dans cette version du réel, remplacé par le professeur qu'il a failli tuer dans sa jeunesse. Pourtant, tout semble normal et ils n'ont aucun souvenir de cet incident survenu à l'époque.
Kaylee:
Tu t'ennuies, ces derniers temps. Dorian n'est pas souvent là. Comme d'habitude, il travaille beaucoup trop. Toi aussi, tu as beaucoup de boulot : les professeurs ont décidé de vous noyer sous les devoirs. Cela fait plusieurs jours que tu n'as pas d'autre choix que de bosser tous les soirs, sans avoir le temps de voir Dorian. De toute façon, il t'a très clairement fait comprendre qu'il était trop occupé. C'est à peine s'il t'a accordé un regard la dernière fois que tu es passé chez lui. → Nous sommes mercredi. Cela fait "trois jours", dans le temps interne à la vision, que Kaylee est piégée dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Dorian n'a, semble-t-il, pas du tout envie de voir sa cousine. En tout cas, il est bien plus froid que d'habitude quand ils ont (rarement) l'occasion de se croiser.
Hayley:
Tu t'ennuies en cours, en ce moment. Il n'en fallait pas plus à ton amie Maria pour te convaincre de sécher. Depuis quelques jours, vous ne faites que ça. Il est rare de vous voir ailleurs qu'en sport et vous en profitez pour découvrir la ville, explorer un peu ses recoins. Parfois, tu trouves que Maria prend des risques inconsidérés mais, jusque-là, il ne s'est rien passé de grave. Une ou deux frayeurs de temps en temps, sans plus. Pourtant, un mauvais pressentiment te serre le cœur. → Nous sommes mercredi. Cela fait "trois jours", dans le temps interne à la vision, que Hayley est piégée dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Hayley n'est pas allée en cours depuis le début de la semaine et passe le plus clair de son temps avec sa meilleure amie, Maria, à explorer divers quartiers de la ville.
Dahlen:
S'Indarë est un peu différent ces derniers temps. Les gens te paraissent plus hostiles. Est-ce juste ton imagination ? Depuis le début de la semaine, tu as l'impression qu'ils te regardent de travers, comme si tu n'avais rien à faire là. Bien sûr, tu sais que les alfurs sont une espèce qui peut faire un peu peur à cause des différences d'apparence, mais c'est plus fort que ça. C'est comme si tout le monde avait décidé de t'exclure. Ta belle-mère, quand tu rentres chez toi après les cours, ne cesse de te répéter que les alfurs ne sont pas faits pour côtoyer les autres espèces et qu'elle ne comprend pas pourquoi tu as tant tenu à t'inscrire dans cette école. Aurait-elle raison ? → Nous sommes vendredi. Cela fait "une semaine", dans le temps interne à la vision, que Dahlen est piégé dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Au lieu de loger à l'école, Dahlen rentre chez lui tous les soirs. Sa mère et sa belle-mère sont encore présentes, et cela lui semble tout à fait normal. Elle est moins cruelle que dans la réalité, mais reste oppressante.
Ayame:
C'est insupportable. Depuis le début de la semaine, les profs enchaînent contrôle sur contrôle. Tu n'as jamais autant bossé de ta vie, pourtant tu quittes chaque évaluation avec l'impression d'être complètement à côté de la plaque. Ce weekend sera l'occasion de réviser à fond pour la semaine prochaine, où chaque cours est supposé être encore un contrôle. C'est pire que des examens, à ce stade, mais peu importe : tu es bien déterminée à les réussir, tous, et à écraser tout le monde. Si tu ne meurs pas d'épuisement avant. → Nous sommes vendredi. Cela fait "une semaine", dans le temps interne à la vision, qu'Ayame est piégée dans le monde illusoire. → Tout ressemble à s'y méprendre au monde réel et à son quotidien, en dehors de quelques sources de stress supplémentaires. → Les "cours" n'existe plus : tous ceux auxquels elle se rend depuis le début de la semaine sont évaluation après évaluation, sans un moment pour se poser.
Détails du rp
Participants : Amy Williams, Dorian MacKenzie, Jason Ashfield, Kaylee Mackenzie, Dahlen Sarha-Hento, Hayley Cobb, Ayame Alcaraz Niveau de risque psychologique : Variable Niveau de risque physique : Aucun
Vous postez indépendamment les uns des autres au sein de vos propres visions altérées de la réalité. Les posts MJ se feront au fur et à mesure de vos avancées individuelles, vous n'avez donc pas à vous soucier des autres participants, sauf mention contraire. Les visions évolueront d'un post MJ à l'autre, suivant vos posts et la façon dont vous traitez les informations qu'ils vous donnent. Attention à ne pas déborder des points qu'ils imposent (date, éléments psychologiques, etc.), vous êtes cependant libre d'exploiter le scénario tant que vous respectez les quelques contraintes.
Les journées passent et ne... ah si, elles se ressemblent beaucoup en fait. Et c'est d'un ennui mortel. Je ne crois pas m'être autant ennuyée depuis que je suis ici. Mais là, peu importe le cours où je me rends, je passe plus de temps à regarder par la fenêtre qu'à écouter le professeur. J'essaie tout de même d'être un minimum discrète, mais Maria l'a remarqué. Elle remarque toujours tout quand ça me concerne. Et elle sait aussi trouver les bons moments pour amener un peu d'amusement dans ce monde morose.
Aujourd'hui, comme depuis trois jours, elle arrive à me convaincre de ne pas aller en cours. Je rattraperai plus tard, ce n'est pas une grosse perte et je suis plutôt douée. Le seul cours qu'il est hors de question que je sèche en revanche, c'est le cours de sport. Et ça ne lui pose pas de soucis. Elle sait à quel point j'en ai besoin et surtout à quel point j'aime ça.
Mais quand on y est pas, on est en ville, on découvre de nouveaux endroits. Ca fait un bien fou. Ce sentiment de liberté, après avoir enfreint quelques règles, c'est vraiment grisant. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Maria, mais elle veut absolument qu'on passe par les toits. Je sais qu'on est des hybrides et qu'on a de très bons réflexes en général, mais là, je trouve qu'elle fait moins attention que d'habitude. Elle court à l'envers et a manqué plusieurs fois de chuter. Elle a même voulu nous emmener dans un recoin moins bien fréquenté de la ville juste pour voir. Je l'ai prévenu que les bas fonds de Londres n'étaient pas le meilleur endroit pour deux femmes hybrides et mineures comme nous, mais elle n'a rien voulu écouter. Et je ne pouvais pas la laisser y aller seule. On a échappé de justesse à des types étranges. Ca la faisait rire, moi moins. Quand on est sorti de la ruelle et qu'on a rejoint la lumière rassurante de la ville, j'ai senti mon cœur se serrer d'un coup. J'ai un mauvais pressentiment. Mon instinct me hurle que quelque chose va se produire. Quelque chose de mal. Mais je préférais le garder pour moi pour l'instant. Maria balaierait mes doutes d'un geste et ne s'en inquièterait pas, je le savais.
Dahlen a toujours eu un peu de mal à se sentir à sa place à S'Indarë. Ce n'est pas nouveau, et il ne s'attend pas spécialement à ce que ça change rapidement mais en ce moment c'est... différent. Avant, les gens le regardaient juste avec un peu de méfiance. Les queues, les mains inférieures, les yeux qui brillent dans le noir, les oreilles... Même pour des gens qui ont l'habitude de côtoyer les bizarreries de la magie, ça peut être effrayant. À chaque fois qu'il rentre, Mahira lui répète que son idée de s'inscrire ici était stupide.
Depuis qu'elle est entrée dans sa vie, c'est elle qui passe son temps à lui dire d'arrêter de ressembler à son père. D'arrêter de ressembler à un alfur. La singularité de Londres possédait le pouvoir de transformer les gens en autres epsèces. Une petite chance, un petit pourcentage. Il avait voulu tenter le coup. Peut-être. Était-ce pour ça qu'il avait décidé de s'inscrire à S'Indarë ? Il n'arrive pas à s'en souvenir, mais il ne voit pas d'autre raison.
» Dahlen. Tu rentres tard. » Je rentre toujours à cette heure-là le vendredi. » Eh bien tu devrais rentrer plus tôt. Elle n'arrête pas de me demander où tu es. » Je suis à l'école.
Le regard qu'elle lui lance le fait frémir et il baisse la tête sans insister. Ça ne sert à rien, elle lui a toujours parlé comme ça et elle le fera tant qu'il ne sera pas parfait. Tant qu'il ne sera pas quelqu'un d'autre.
» Tu ne devrais pas être dans cette école. Tu es un alfur. Pas étonnant que personne ne s'approche de toi. À leurs yeux, tu es un monstre et tu resteras toujours un monstre.
Il serre les dents, déglutit. Un monstre. Est-ce que c'est pour ça que personne ne lui adresse jamais la parole ? Que les rares qui le faisaient un peu l'évitent de façon aussi évidente et ostentatoire ? Est-ce qu'on a décidé qu'il n'avait plus rien à faire dans cette école et qu'il ferait mieux de s'en aller ? Mais s'il s'en va... il sera obligé de la côtoyer, elle, toute la journée, tout le temps. Et rien que l'idée lui donne des sueurs froides. Il ne veut pas passer plus de temps avec elle que nécessaire, les weekends sont déjà assez douloureux comme ça.
Si seulement il pouvait vivre à l'école en permanence et ne jamais la revoir... Mais vivre à l'école en permanence impliquerait aussi de subir cette exclusion en permanence. Qu'est-il censé faire, alors ?
» Va te laver, on mange dans une heure. » ... D'accord.
Pour l'instant, il ne peut rien faire. La semaine de cours a déjà été tellement, tellement étouffante. Il n'est pas sûr de tenir le weekend.
Dorian était épuisé. Cette dernière semaine avait mis ses nerfs à rude épreuve. Les gens faisaient n'importe quoi, comme s'ils avaient été pris de folie. Il y avait des incidents magiques à tous les coins de rue. Des étudiants de S'Indarë qui manquaient de se faire prendre à cause de leur imprudence, des petits voleurs qui profitaient d'une capacité de passe muraille ou de téléportation, des petites manifestations de pouvoirs. Ce n'était pas grand-chose, mais ils se multipliaient, comme si plus personne ne faisait attention. Et forcément, du coup, il devait faire attention à tout.
Il traîtait des cas qui n'étaient même pas supposés être pour lui. En tant qu'avocat de la magistrature, il n'aurait pas dû devoir s'occuper d'écarts d'adolescents, mais il ne pouvait pas laisser se passer ainsi. La communauté magique était en danger, ils étaient tous concernés. Pourtant les gens semblaient considérer qu'il en faisait trop.
- Doriaaaan. Arrête un peu de travailler ! - Je n'ai pas le temps. Trop de dossiers à traiter. - Tu dis toujours ça. Tu bosses trop.
Il haussa les épaules. Kaylee lui avait toujours dit qu'il bossait trop, et il ne l'avait jamais vraiment écoutée. Il travaillait ce qu'il fallait pour protéger tout le monde. Pour la protéger, elle. Si la communauté magique était exposée au grand jour, Kaylee serait en danger, et tous les étudiants de S'Indarë, et tous les enfants nés avec des pouvoirs. Hors de question de laisser ça arriver.
- Fais une pause. Si tu ne la fais pas ce soir, au moins demain. S'il te plaît.
Il soupira.
- Je n'ai pas le temps de faire une pause.
Elle lui asséna une petite tape derrière la tête qui le fit tiquer.
- Fais une pause. Regarde-toi, t'es tellement stressé que je vais devoir passer mon diplôme en avance pour te prescrire des anxiolytiques. - D'accord, d'accord. Plus tard.
Elle lui adressa un regard agacé et il soupira à nouveau avant de laisser le dossier sur le côté de la table basse.
- Ok, je fais une pause, on mange, et je reprendrai plus tard.
Elle sembla satisfaite de cette réponse. Il déglutit. Faire une pause mettait tellement de gens en danger...
Ⓒ Martel
Storyteller
PNJ |:| Gestion des intrigues
Storyteller
Storyteller
Apparitions : 32
Mirages : 4050
09.04.24 15:53
Réalité altérée
Event général – Ode au désespoir
Hayley : Vous êtes de retour dans la lumière. Cette fois, tu trouves que c'est passé trop près. Pourtant, Maria agit toujours comme si elle était intouchable, comme si rien n'allait jamais lui arriver. Mais toi, tu la perçois. L'odeur de sang, familière, écoeurante, qui réveille ton instinct vampirique autant qu'elle te déplaît personnellement. Maria n'a pas l'air blessée, elle n'est pas blessé, pourtant l'odeur exsude de son corps comme si elle s'en était aspergée comme d'un parfum. Cette odeur n'était pas là quelques secondes plus tôt. Et tu as l'impression d'avoir déjà senti ce sang. D'en avoir déjà été entourée. Une réminescence sur laquelle tu es pourtant incapable de poser un souvenir. Peut-être simplement une impression de déjà-vu, ou ton cerveau qui te joue des tours ? En tout cas, Maria, elle, n'a pas l'air de remarquer quoi que ce soit. → Événements libres pour l'après-midi et la nuit du mercredi. Maria garde la même attitude que depuis le "début de la semaine", insouciante.
Dahlen : Le weekend n'est pas plus reposant que la semaine. Certes, il n'y a plus de camarades de classe pour t'exclure, mais Mahira a l'air de mauvaise humeur. Plus que d'habitude, en tout cas. Elle te toise comme si tu étais un parasite dont elle a plus qu'hâte de se débarrasser. Ta mère, par contre, est plutôt calme en ce moment. C'est presque perturbant de la voir aussi détendue, presque déconnectée, et ça rend le comportement de Mahira d'autant plus méprisant. Elle n'aime pas les alfurs, tu le sais ; ta mère semble être la seule exception. Et tu n'as pas droit à ce traitement de faveyr. → Événements libres pour la journée et la nuit du samedi. Mahira est toujours méprisante et détestable, ta mère ne réagit pas à son comportement.
Dorian : Convaincu par Kaylee, tu décide de faire une pause dans ton travail et de laisser de côté les cas emportés pour le weekend. Le repas se passe globalement bien, sans incident ni problème en dehors de la fatigue visible dans les yeux de ta cousine et de tes propres angoisses à l'idée que chaque seconde perdue pourrait mettre en danger les habitants non-humains de la capitale. Mais peut-être que cette pause était tout de même une erreur. Le nombre de cas semble augmenter de façon exponenbtielle sur le weekend. Non retenus par les cours, les étudiants imprudents se multiplient en ville. Toujours des cas mineurs, pour l'instant, mais le mauvais pressentiment ne disparaît pas. Tu commences à reconnaître les noms. Tu les as déjà entendus dans la bouche de Kaylee. Des amis à elle ? Des camarades de classe ? Des gens assez proches d'elle poura la mettre en danger, en tout cas. → Événements libres pour la journée et la nuit du samedi. De plus en plus de personnes que Kaylee connaît semblent impliquées dans les affaires toujours mineures qui mettent en danger la communauté non-humaine.
Détails du rp
Participants : Amy Williams, Dorian MacKenzie, Jason Ashfield, Kaylee Mackenzie, Dahlen Sarha-Hento, Hayley Cobb, Ayame Alcaraz Niveau de risque psychologique : Variable Niveau de risque physique : Aucun
Vous postez indépendamment les uns des autres au sein de vos propres visions altérées de la réalité. Les posts MJ se feront au fur et à mesure de vos avancées individuelles, vous n'avez donc pas à vous soucier des autres participants, sauf mention contraire. Les visions évolueront d'un post MJ à l'autre, suivant vos posts et la façon dont vous traitez les informations qu'ils vous donnent. Attention à ne pas déborder des points qu'ils imposent (date, éléments psychologiques, etc.), vous êtes cependant libre d'exploiter le scénario tant que vous respectez les quelques contraintes.
C'était passé près, vraiment très près de la catastrophe. Heureusement pour nous, la lumière de la ville nous happa et la foule nous permit d'échapper à ces types étranges. Mais j'ai vraiment cru que cette fois, on allait y passer. Pourtant, alors que mon cœur s'affolait de peur, celui de Maria battait normalement. Pourquoi était elle si insouciante alors qu'on venait de passer à deux doigts de la mort ? Elle n'était pas invincible !
Soudain, je sentis une odeur plus forte que les autres. Une odeur que je connaissais bien et que je n'aimais pas sentir si ce n'était pas moi qui l'avait provoqué. Et là, je n'avais rien fait donc je voulais savoir d'où venait cette odeur. Je me rapprochai de Maria et me rendis compte que l'odeur devenait de plus en plus forte. Je lui attrapais le bras pour l'arrêter.
"Maria attends ! Tu saignes ?"
Elle me répondit par la négative. Je l'inspectais partout mais elle avait dit la vérité, aucune trace de sang sur elle. Pourquoi elle sentait le sang maintenant alors que j'étais avec elle depuis le début de la journée ? Et surtout, pourquoi est-ce cette odeur de sang m'était familière alors que Maria n'avait jamais saigné au point que je sente cette odeur si fortement sur elle ?
Mais ma meilleure amie ne faisait déjà plus attention à ma remarque, comme si rien ne s'était passé. Elle allait vraiment faire comme si cette journée n'était pas normal ? Elle prenait des risques inconsidérées, elle trainait avec elle une forte odeur de sang alors qu'elle n'était pas blessée. Et moi, je ne faisais que m'inquiéter pour elle.
Je réussis à la convaincre de rentre à l'école pour la fin d'après midi, pour que l'on puisse se rendre en cours de sport. Au moins, on serait en sécurité dans l'enceinte de l'école et je pourrais un peu me détendre sans devoir garder un œil constant sur elle. Je l'adorai, mais je n'aimais vraiment pas quand elle se mettait en danger comme ça.
Je me défoulai durant le cours, pouvant ainsi taper sans discontinuer dans un sac de boxe ou sur quelqu'un. Maria se tenait un peu tranquille, se donnant aussi à fond dans ce cours. Mais j'étais quand même déconcentrée, perturbée par cette odeur de sang. Ce qui me valut quelques coups bien placés. Maria m'accompagna à l'infirmerie pour faire soigner mes quelques blessures, même si je ne voulais pas y aller de base.
Après le repas, nous retournâmes dans notre chambre. J'espérais qu'elle se tiendrait à carreau cette nuit, j'étais vraiment fatiguée. Je voulais juste me reposer. Allongée en étoile de mer sur mon lit, je fixai le plafond.
Je sors de mon cours de danse théorique, mon sac sous le bras avec la même impression qui me suit depuis maintenant presque une semaine. À quelques pas de la porte, je m’arrête et regarde dans le couloir. D’où peut bien venir cette sensation de manque ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? Qu’est-ce que je veux ? Que quelqu’un m’appelle dans le couloir après mon cours ? Qu’on me prenne par les épaules pour m’amener au cours suivant ? Que mon téléphone sonne ? Qu’on m’interpelle par télépathie ? Ce genre de choses peut très bien m’arriver, même si ce n’est pas le cas à l’instant présent. Alors pourquoi ?
Je secoue la tête et tente d’oublier cette idée, comme je le fais depuis plusieurs jours. Bien, il est l’heure de déjeuner, direction la cafétaria. Ça me permettra de penser à autre chose.
– Coucou Amy !
Je salue la camarade de classe qui m’interpelle et m’installe à leur table, mon plateau en main. Quel plaisir de pouvoir se poser en oubliant toutes ces pensées parasites qui tournent en boucle dans ma tête.
– Ça va, tu n’as pas l’air bien ?
Mais on ne peut rien cacher à ses amis, encore moins quand ils sont des non-humains.
– Rien de grave, ne t’en fais pas. Je réfléchi juste à beaucoup de choses, ces derniers jours. – Je vois, c’est à cause de tes parents c’est ça ? Tu sais, ce n’est pas grave. Même toi tu peux te disputer avec tes parents de temps à autre. Ça arrive à tout le monde.
Je lui souris et retourne vers mon assiette. Oui, c’est vrai, c’est peut-être ça. Il est vrai que je me suis disputée avec ma mère le week-end dernier et que mon père m’a très peu parlé. J’ai mis ça sur le compte du stress mais j’espère que ce n’est rien de grave. Je n’en veux pas à mes parents, ils ont beaucoup de travail et doivent gérer des affaires importantes. C’est juste que j’ai eu l’impression d’être un dégât collatéral et je n’aime pas ça.
– Mais je ne vais pas me laisser abattre pour si peu. Ça ira mieux ce week-end !
Mon amie rit en voyant mon soudain regain de motivation. Ça ne me ressemble pas de broyer du noir. Je dois oublier ça et aller de l’avant. Je suis sûre que tout cela va disparaître aussi rapidement que ça a commencé. Il n’y a pas de raison.
Impossible de véritablement apprécier un repas dans son état. En temps normal, il avait tendance à oublier de manger parce qu'il ne prêtait que peu attention à son régime alimentaire. Mais ce soir, c'était encore différent. La nourriture avait le goût de culpabilité. Chaque bouchée lui rappelait le nombre de personnes qui seraient en danger si ces dossiers n'avançaient pas plus vite. Il ne pouvait cependant pas se permettre de manger à toute vitesse sous le regard de Kaylee.
Il prit donc le temps de terminer son plat normalement malgré l'angoisse qui lui nouait l'estomac. Combien d'étudiants prenaient des risques en ce moment même ? Avec le secret et, à terme, avec leur vie ? Les humains n'appréciaient pas la différence. Il avait vu assez de situations dangereuses causées par la fuite du secret pour savoir que si ça se répandait à plus grande échelle, tout le monde serait en danger.
Dès que sa cousine fut partie, il se plongea à corps perdu dans son travail pour rattraper le retard que lui avait imposé ce repas. La nuit du vendredi devint matin du samedi, sans pause ni repos. Il n'arrêta que quand il fut trop fatigué pour discerner les lettres sur la page. Le temps d'une sieste, petite pause avant qu'il quitte son appartement pour retourner à la magistrature récupérer de nouveaux dossiers.
- Tant que ça ? - Les cas se sont multipliés depuis hier soir. On dirait que les élèves de S'Indarë ont oublié toute prudence. - Et c'est le weekend... - Je vais voir avec la Cour Inférieure. Ils peuvent peut-être les confiner à l'école. - Parle directement à Malicia.
Son collègue tiqua comme si l'idée de parler directement à la dirigeante de la magistrature lui semblait aberrante, mais le sérieux dans la voix de Dorian le dissuada de protester.
Sans s'attarder, Dorian reprit le chemin de son bureau avec ses nouveaux dossiers et commença à travailler dessus. Il fronça les sourcils en ouvrant l'un des nouveaux.
- ... Je connais ce nom.
Où l'avait-il entendu ? Il ne connaissait personne à S'Indarë à part Kaylee... Était-ce quelqu'un qu'elle connaissait ? Amie, colocataire ? Quelqu'un d'assez proche pour que sa cousine en ait déjà parlé. Il serra les dents. Il n'aimait pas ça. Si les personnes proches d'elle commençaient à mettre le secret en danger, elle serait en danger. Et elle ne contrôlait pas encore totalemetn sa télékinésie. C'était le genre de pouvoir qui attirait l'attention.
Comme la veille, il passa la journée à travailler, bien au-delà de ses heures de travail. Le nombre de personnes vaguement familières dont Kaylee avait déjà mentionné l'existence se multipliait. Deux, cinq, dix. Tous des cas faciles à résoudre. Perte de contrôle de pouvoir devant un seul témoin - retrait de mémoire. Destruction accidentelle par l'utilisation d'un pouvoir - reconstruction rapide. Mais il étaient nombreux.
- Dorian... Tu n'as pas mangé.
Il releva les yeux vers son collègue, qui lui tendait un sandwich acheté à la cafétéria. Il tendit distraitement la main, toujours penché sur son dossier. Encore un nom familier. Colocataire. Il en était certain, cette fois. C'était la colocataire de Kaylee. Qui s'était transformée au milieu de la rue sans prêter attention aux alentours. Il déglutit. Si elle décidait de suivre son exemple... Non, Kaylee ne ferait jamais une chose pareille. Elle n'était pas si imprudente, même s'il lui arrivait d'agir de façon impulsive.
Il soupira. Il avait dencore des dossiers à traiter. Et la fatigue commençait à tirer sur son cerveau. Combien de temps tout ça allait-il durer avant que quelqu'un de plus haut placé décide de faire quelque chose ?
Ⓒ Martel
Dahlen Sarha-Hento
Year 11 |:| Arts
Dahlen Sarha-Hento
Dahlen Sarha-Hento
Sexe :
Taille / Poids : 1m75 / 77kg
Âge : 17 ans
Date de naissance : 07/08/1980
Pays d'origine : États-Unis
Nationalité : Britannique
Emplacement du cristal : Derrière l'oreille droite
Le weekend s'annonce mal. L'accueil auquel il a eu droit en rentrant de cours en dit long sur la suite. Pourtant, Dahlen va se coucher dans un calme relatif. Mahira n'a jamais été sa plus grande fan, ça n'a rien de nouveau. Même si le weekend se passe mal, peu importe ; ce qui compte, c'est la semaine. Il veut préparer un plan pour améliorer sa relation avec les autres et sa vie à S'Indarë pour que le weekend soit moins étouffant.
Il sous-estimait vraisemblablement sa belle-mère. Le samedi matin, elle l'a réveillé comme si le fait qu'il dorme encore après le lever du soleil lui était aberrant. Alors qu'il n'y a pas de soleil dans la cité souterraine, ce qui rend ça encore plus absurde. Mais il s'est levé quand même, fatigué d'avoir passé la nuit à réfléchir à des plans pour son social plutôt qu'à dormir. Il est épuisé, plus que jamais ; il tourne autour de la maison comme un lion en cage jusqu'à ce que Mahira lui crie encore dessus.
» Arrête de t'accrocher aux murs ! Marche normalement !
Il serre les dents avec un sifflement agacé. "Normalement" ? Il se déplace normalement pour quelqu'un de son espèce. Sa mère faisait la même chose quand il était petit, et tous les autres alfurs du canyon aussi. C'est absolument normal.
» C'était quoi, ça ? » ... Rien.
Ne pas faire de vagues, ne pas protester. Ça ne lui apporterait rien à part poser de nouveaux problèmes à sa mère. Il baisse la tête, docile, et reprend sa journée comme d'habitude. Petit-déjeuner, douche, tenue confortable qui lui permet de cacher ses queues sous sa veste et de ne pas s'attirer encore la colère de Mahira. Le mieux à faire, c'est de ne pas la croiser, alors il reste isolé dans sa chambre tant qu'il a le choix. Jusqu'à l'heure du déjeuner. Elle frappe sur sa porte avec agressivité.
» Dépêche-toi !
Il soupire et quitte sa chambre sans protester. Le repas se passe... étrangement. Sa mère est silencieuse, perdue dans son monde. Elle ne répond à aucune question, aucun commentaire, aucune remarque. Elle se contente de manger, calme, sereine. Trop calme et sereine.
» Maman ? » Ne la dérange pas, Dahlen. Elle est fatiguée.
Nouveau sifflement. Fatiguée. Il est midi, elle n'a pas eu le temps d'être fatiguée, et elle a l'air en forme, de toute façon. Enfin... physiquement, du moins. D'habitude, elle est visiblement fatiguée, et sa dépression est visible. C'est comme si elle avait subitement guéri. Ça devrait sans doute le rassurer, mais ce n'est pas le cas. Il trouve ça plus inquiétant qu'autre chose.
» Je veux juste lui parler. C'est ma mère, j'ai le droit. » On est en train de manger. Ce n'est pas le moment. » Ce n'est pas à toi de décider. » Tais-toi !
Il se crispe. Sa mère n'a pas réagi du tout et rien que ça, ça n'est pas normal. D'habitude, elle bronche un minimum, elle a un regard, quelque chose. Il se lève brusquement, ignore les appels agacés de sa belle-mère. Il n'a pas envie d'avoir à la gérer. Alors il sort juste, purement et simplement. Quitte à passer la journée seul, il préfère la passer dehors. Si Mahira doit l'engueuler demain matin, qu'elle le fasse. Il s'efforcera juste de rentrer quand elle sera couchée. Elle n'a pas d'ordre à lui donner, de toute manière. Il a envie de passer une journée normale, dans des grottes comme celle de son enfance, à se déplacer comme il en a envie - sur le sol, sur les murs, au plafond - et sans avoir à se cacher.
Kaylee Mackenzie
Year 13 |:| Médecine
Kaylee Mackenzie
Kaylee Mackenzie
Sexe :
Taille / Poids : 1m70
Âge : 17 ans
Date de naissance : 22/04/1980
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Anglo-Ecossaise
Emplacement du cristal : Cheville gauche
Péché(s) :
Orgueil
Luxure
Couleur(s) de parole : #0000ff
Situation amoureuse : Vide
Apparitions : 37
Mirages : 3575
24.04.24 1:44
▲▼ Réalité altéréeQuelque chose cloche. En ce moment quand je veux voir Dorian, il me répond qu’il est trop occupé. Okay. Ca j’en ai l’habitude, il bosse beaucoup trop pour son propre bien. Néanmoins ces derniers temps il me semble plus froid. Ca pue. Il n’a jamais été comme ça auparavant, même quand je faisais une connerie. En plus il faut que ça tombe en plein pendant une période où les profs ont décidé de nous noyer sous les devoirs. Ca m’emmerde. Moi je voulais pouvoir travailler chez mon cousin. Je suis tranquille chez lui pour bosser et je peux surtout me détendre rapidement sans chercher de midi à quatorze heure une victime.
Trois jours déjà que je m’ennuie ferme. Actuellement je ne fais rien d’autre à part les cours et les devoirs. Ca me gave. J’ai envie de retourner chez mon cousin mais je ne pense pas que c’est une bonne idée. Déjà, il refuserait sûrement parce qu’il a trop de boulot. Et puis à mon dernier passage chez lui, c’était presque comme si je n’existais pas. Si j’y vais maintenant je pense que ce ne sera pas « presque » mais « totalement » inexistante. Tant pis, je tente quand même.
J’appelle mon cousin afin de prendre de ses nouvelles et d’essayer de le convaincre de calmer un peu le jeu au niveau de son travail, de prendre une pause et de me laisser passer chez lui. Je me prends juste un refus catégorique et son éternelle excuse de « J’ai trop de boulot ». Je m’y attendais un peu mais ça fait quand même mal d’entendre le même discours très court depuis des jours. Ce n’est pas normal. Pourquoi d’un seul coup il ne veut plus me voir ? Pourquoi il me met autant de côté depuis quelques temps ?
Tant pis, j’enquêterai plus tard. Pour le moment je dois m’occuper de mes cours et de l’examen à venir. J’y arrive pendant quelques minutes mais un détail me tourne sans cesse en tête. Il ne m’a pas râlée dessus pour me dire que je ne dois pas trop bosser et faire aussi des pauses. Et puis habituellement même s’il a du boulot, il me laisse parfois venir chez lui en me faisant promettre de me tenir tranquille. Mon instinct me souffle que quelque chose n’est pas normal. Je suis bien réveillée donc ça ne peut pas être un simple cauchemar. Rha ça me rend folle, j’en ai marre. Je cesse donc les révisions et me rends en ville. Une promenade me fera du bien. Ⓒ 2981 12289 0
Ayame Alcaraz
Year 12 |:| Sports
Ayame Alcaraz
Ayame Alcaraz
Sexe :
Taille / Poids : 1m68 / 57kg
Âge : 16 ans
Date de naissance : 01/08/1981
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Hispano-japonaise
Emplacement du cristal : Fesse gauche
Péché(s) :
Orgueil
Avarice
Couleur(s) de parole : #009999
Situation amoureuse : Inexistante
Apparitions : 26
Mirages : 3420
24.04.24 22:14
Quel est le con qui s’est dit que ce serait une bonne idée de faire contrôle sur contrôle tous les jours. Ils testent mon endurance et ma patience avant de leur renvoyer leurs feuilles à la figure ou quoi ? À moins que ce ne soit pour voir combien de temps je vais mettre avant de m’écrouler d’épuisement. Dans ce cas ils vont être déçus parce que je n’ai pas l’intention de tomber si facilement de fatigue. De toute façon il est hors de question que je m’écroule avant d’avoir cartonné aux contrôles. Je ne suis pas satisfaite des derniers que j’ai passé, j’ai l’étrange impression d’avoir répondu de travers. Ce n’est pas normal, d’habitude je n’échoue jamais. J’arrive à répondre aux sujets sans le moindre problème et je commets rarement des erreurs. Alors pourquoi cette semaine j’ai cette sensation de ne rien réussir comme je le devrais ? Je dois rattraper tout ça lors des prochains contrôles.
Ce week-end il n’est pas question que je laisse quoi que ce soit me détourner de mes révisions. J’ai beaucoup de boulot et très peu de temps. À peine arrivée dans la chambre, je me suis vautrée dans mon lit avec un livre de cours dans les mains. Mes deux colocataires entrent dans la chambre mais elles n’ont droit qu’à un simple salue distrait. Je n’ai pas de temps à perdre en blagues ou en discussion inutiles. J’enfile rapidement des oreillettes et mets mon baladeur en route. Hayley et Martel sont sympas mais écouter de la musique me déconcentrera beaucoup moins que d’écouter les conversations des deux filles. Et moi, j’ai bien besoin de concentration ce week-end.
Quelque chose m’échappe. J’arrive à réviser sans souci. Les informations entrent dans mon cerveau et y restent. Alors pourquoi tout m’échappe au moment de passer les épreuves ? Pourquoi ai-je toujours l’impression de répondre à quelque chose que je n’ai même pas vu en cours ? Ca expliquerait pourquoi mes réponses semblent être à côté de la plaque en ce moment. À moins qu’on m’ait jeté une malédiction. Ce serait totalement possible dans ce monde de fou. Je suis bien devenue un putain de phénix alors pourquoi pas une magie qui m’embrouillerait le cerveau au moment des évaluations ?
Je passe la soirée le nez plongé dans mes bouquins avec comme seules pauses, le repas, la douche et le sommeil. Le lendemain j’ai juste pris le temps de déguster mon petit-déjeuner puis je me suis rapidement remise à mes révisions. La pression des prochaines évaluations se fait bien sentir et c’est bien pour pouvoir la faire partir que je me dois d’être au top la semaine prochaine. Parfois j’envie mes colocataires. Cette situation n’a pas l’air de les inquiéter plus que ça. La réussite ne doit pas être leur ambition. En tout cas pas elle n’est pas grande. C’est dommage, elles pourraient aller si loin si elles avaient plus de hargne mais en même temps elles ont moins de pression à gérer. Si elles échouent, elles s’en fichent. Moi si j’échoue… Non, mieux vaut ne pas y penser et me concentrer sur mes études ainsi que sur ma réussite.
Codage par Libella sur Graphiorum
Storyteller
PNJ |:| Gestion des intrigues
Storyteller
Storyteller
Apparitions : 32
Mirages : 4050
06.05.24 17:56
Réalité altérée
Event général – Ode au désespoir
Hayley : L'odeur de sang n'a paas quitté ton amie de la journée, et tu n'as eu aucune réponse à tes questions. Même le cours de boxe ne t'a pas complètement défoulée. Tu sens toujours cette nervosité, ce besoin de bouger, et ce malgré la fatigue oppressante qui te prend. Ni l'un ni l'autre ne semble gagner la bataille ; il t'est totalement impossible de dormir, mais tu n'es pas pour autant assez réveillée pour te lever et dépenser cette énergie. Dehors, tu entends des bruits étranges. Des bruits de combat, comme si des gens se battaient juste sous ta fenêtre. Pourtant, si tu trouves la forme physique de te lever pour regarder par la fenêtre, tu ne verras absolument rien dans la rue. Personne n'attaque personne, personne n'est en danger. Le bruit continue, toute la nuit. Additionné à la nervosité qui ne te quitte pas, c'est une nuit blanche qui t'attend. Le matin finit par arriver. Il te trouve épuisée, mais il faut bien se lever à un moment ou un autre, d'autant plus que l'odeur de sang n'a toujours pas quitté ton amie et qu'elle semble, elle, parfaitement reposée et en forme pour une nouvelle journée d'exploration urbaine. → Maria décide d'à nouveau sécher les cours pour partir explorer Londres. La fatigue te rend moins réactive et moins vive, mais ça ne semble pas la déranger ni lui faire peur. Tu n'as que deux choix : la suivre, pour la protéger autant que possible, ou la laisser partir seule malgré les risques. Rien ne garantit qu'elle sortira indemme aujourd'hui...
Amy : Ta nature positive tente de reprendre le dessus. Rien n'est insurmontable avec assez de motivation, pas vrai ? Ce serait sûrement plus facile à croire si cette impression de manque ne se creusait pas depuis le début du weekend. En vérité, tu as de plus en plus la sensation que quelqu'un d'important a disparu. Ce n'est plus aussi subtil que la veille. Mais encore une fois, impossible de savoir qui exactement. À la maison, l'ambiance n'est pas au beau fixe. Le repas du vendredi soir se tient dans un silence pesant. Ce n'est pas un conflit, mais personne ne parle vraiment pour autant. Ni entre eux, ni à toi. C'est comme si quelque chose s'était brisé. Et quoi que tu dises, quoi que tu fasses, la tension ne diminue pas. La sensation de manque est toujours présente. Elle s'accentue, même, se cristalise en une phrase : si seulement tu avais une amie avec qui parler de tout ça. Pourtant tu as des amis. Pourquoi ton esprit semble-t-il s'accrocher à une personne dont tu ne te rappelles rien ? → Événements libres pour la journée et la nuit du samedi. La situation ne s'améliore pas depuis ce dîner tendu, ni dans ta famille, ni dans ta tête.
Dahlen : Dépité par le comportement de ta belle-mère, tu quittes la maison familiale pour la soirée. Mais alors que tu comptais rentrer une fois Mahira couchée, tu te retrouves à errer une bonne partie de la nuit. L'heure passe sans que tu la remarques, comme si tu n'étais plus capalbe de sentir le temps s'écouler ni de comprendre le sens des aiguilles, et quand tu finis enfin par t'attarder sur une horloge, c'est déjà le matin. Sur le chemin du retour, avant d'arriver chez toi, tu trouves un collier de rubis étrangement familier. → Événements libres pour la journée du dimanche. Tu ne rentres qu'au matin chez toii, ce qui enrage encore plus Mahira. Le rubis retrouvé sur le chemin est le même que celui perdu, quelques mois plus tôt, dans le jardin des cotonneuses.
Dorian : Dormir semble trop dangereux. Toute la nuit, tu luttes contre la fatigue pour pouvoir travailler, encore et encore. Les dossiers ne semble jamais pouvoir arrêter de s'empiler. Le nom de Kaylee n'apparaît pas dans les affaires traitées, mais il revient dans la bouche de tes collègues. Elle est le seul lien entre toutes les personnes qui sont impliquées et les gens commencent à recouper des informations qui, à tes yeux, ne sont que des coïncidences. Impossible que Kaylee fasse une chose pareille. Elle est imprudente, pas dangereuse... pas vrai ? → Événements libres pour la journée du dimanche. Les membres de la brigade semble suspecter Kaylee d'être mêlée aux problèmes magiques qui se multiplient.
Kaylee : Abandonnant ta montagne de travail, tu décides de sortir en ville pour te changer les idées. La froideur de Dorian te tourne dans la tête comme un mystère insoluble. En ville, les gens aussi semblent particulièrement hostiles à ta présence. Pas comme les camarades de classe que tu t'amuses à emmerder de temps en temps et qui te répondent soit sur le même ton, soit en en ayant marre de toi, non : ils te regardent comme si tu avais commis quelque chose d'irréparable. Pourtant, tu ne connais pas tous ces gens. Tu es persuadée que tu ne leur as rien fait. → Événements libres pour la journée. La tension que tu ressens entre toi et Dorian ne semble pas se limiter à lui. On dirait que toute la ville semble te voir comme une personne indésirable.
Ayame : Tu travailles sans cesse, toute la journée, allant jusqu'à presque ignorer tes colocataires et ne t'arrêtant que pour manger, te laver et dormir. Au début. Depuis ce matin, ça ne te semble pas assez. Le stress t'envahit trop pour que tu penses à autre chose. Tu as pris ton petit-déjeuner, oui, mais quand tu relèves les yeux, la journée s'est écoulée. Tu n'as pris ni déjeuner, ni dîner, et la faim et le sommeil s'abattent soudainement sur toi. Pas grave, tu dois bien pouvoir trouver quelque chose à grignoter. Devrais. Tous les placards son vide, aucune race de nourriture dans la chambre, même dans tes affaires ou celles de tes colocs, qui ont pourtant tendance à grignoter. La cafétéria est fermée, aussi, impossible d'entrer. Ça ne t'empêchera pas d'essayer. La faim est dévorante, obsédante ; c'est presque surnaturel. → Nuit du samedi. Toute la journée a été passée à travailler et la faim qui te dévore t'empêche de faire quoi que ce soit d'autre. Il te FAUT à manger. Le problème, c'est que quoi que tu tentes, tu n'en trouves nulle part.
Détails du rp
Participants : Amy Williams, Dorian MacKenzie, Kaylee Mackenzie, Dahlen Sarha-Hento, Hayley Cobb, Ayame Alcaraz Niveau de risque psychologique : Variable Niveau de risque physique : Aucun
Vous postez indépendamment les uns des autres au sein de vos propres visions altérées de la réalité. Les posts MJ se feront au fur et à mesure de vos avancées individuelles, vous n'avez donc pas à vous soucier des autres participants, sauf mention contraire. Les visions évolueront d'un post MJ à l'autre, suivant vos posts et la façon dont vous traitez les informations qu'ils vous donnent. Attention à ne pas déborder des points qu'ils imposent (date, éléments psychologiques, etc.), vous êtes cependant libre d'exploiter le scénario tant que vous respectez les quelques contraintes.
Je n'avais jamais autant ressenti cette sensation étrange. Sentir le sang ne m'avait jamais dérangée. Surtout que j'étais celle qui faisait ressortir ce sang. Mais sur Maria, c'était différent. Je n'aimais pas la savoir blessée. Et j'arracherai la tête de quiconque qui oserait toucher un seul de ses cheveux. Mais c'était bizarre. Son odeur n'avait pas de lien avec son physique. Aucune trace de sang alors que l'odeur annonçait une hémorragie. J'avais beau n'être qu'à moitié vampire, ça me faisait tourner la tête. Je n'allais quand même pas la mordre ! Mais à force de rester à ses côtés, j'en avais mal à la tête.
Allongée sur mon lit, je n'arrivai pas à dormir. Il faudrait que je me nourrisse pour chasser mon mal de crâne et mon envie de mordre. Ma nervosité constante me donnait envie de bouger. J'aurai voulu aller courir, prendre ma forme de louve et fuir loin de l'école. Mais les forces me manquaient étrangement. Pourtant, impossible de fermer l'oeil. Je me contentai de fixer le plafond, attendant que Morphée vienne me cueillir.
Soudain, des bruits de lutte attirèrent mon attention. Ca venait de dehors, sous ma fenêtre. Je tentai de me lever mais mes muscles me faisaient souffrir. Pourquoi j'avais autant de mal à bouger comme ça ? C'était insupportable. Avec un effort surhumain, je finis par réussir à me trainer jusqu'à la fenêtre. Pour finalement me rendre compte qu'il ne se passait absolument rien. Mon ouïe ne me jouait jamais des tours, je savais ce que j'avais entendu. Mon poing s'abattit sur le rebord de fenêtre, fissurant le bois. Merde. Je règlerai ce détail plus tard, il fallait que j'essaie de me reposer.
Mais comment dormir avec ce sentiment oppressant et ce bruit constant ? Je me tournai et me retournai dans mon lit sans parvenir à trouver le sommeil. Quel enfer. Le matin finit par arriver. J'entendis Maria qui se levait, de bonne humeur et en forme. Ce n'était pas compliqué quand on avait dormi. La fatigue se lisait sur mon visage.
"Tu as une mine affreuse, petite louve.
- Je sais. Pas besoin de me le dire."
L'humeur allait avec. Elle avait l'habitude et balaya mes paroles d'un simple geste. Un grognement lui répondit. Après avoir pris notre petit déjeuner, Maria m'attira à l'écart. Cette odeur de sang, bordel...
"Allez viens ! Je veux retourner dans Londres, je ne veux pas aller en cours, ça sert à rien.
- Maria, on ne peut pas sécher tout le temps, Rehrin va nous tomber dessus.
- Et depuis quand ça te dérange ?"
Elle marquait un point. Ce que pensait le directeur m'importait peu. Mais aujourd'hui, j'étais fatiguée, de mauvaise humeur et j'avais peur de ne pas réussir à me contrôler.
"Je m'en fous. Mais je suis crevée. J'ai pas envie.
- Bah reste là alors. Moi j'y vais."
Elle tourna les talons sans m'accorder le moindre regard. Au prix du peu de force qu'il me restait, j'utilisai ma vitesse pour me retrouver face à elle en grognant.
"Non.
- Tu vas m'en empêcher peut-être ?
- Maria... Bon, j'arrive..."
Un sourire satisfait apparut sur son visage. Bon sang, qu'est-ce qu'elle ne me faisait pas faire. Mais je trouvais ça étrange. Elle n'était pas comme ça d'habitude. Que lui arrivait il ? D'ordinaire, je la protégeai mais elle prenait soin de moi. Là, j'avais l'impression qu'elle se fichait de mon état. Tout ce qui comptait, c'était son escapade dans Londres, loin des cours. Mais plus on avançait, et plus j'avais du mal à suivre.
"Maria... Attends moi..."
J'étais à bout de forces. Mais elle n'avait pas l'air de s'en soucier. Je chutais régulièrement, tentais de repousser les lourdauds mais je prenais plus de coups que d'habitude. Elle avait même failli me laisser dans un coin alors qu'ils s'étaient mis à plusieurs. J'avais fini par reprendre le dessus. Merci l'adrénaline. J'attrapai Maria au niveau du bras.
"Ecoute moi. Je n'ai plus la force de te protéger. Il faut qu'on rentre.
- Je n'ai pas besoin de toi."
Sa remarque me transperça le cœur. Comment pouvait elle me dire ça ? Nous qui avions traversé tant d'épreuves ensemble. Puis, ce fut la colère qui prit possession de moi. Le seul moyen pour qu'on rentre, c'était qu'elle soit incapable d'avancer elle-même. Alors je m'élançai sur elle pour la mordre au niveau du cou. Le sang s'écoula le long de ma gorge. L'odeur était toujours aussi forte mais c'était une autre émotion que je ressentais à présent. Du plaisir. Celui de boire son sang. Et je ressentais le sien. A ses cris qui n'étaient pas des cris de douleur. Je finis par m'écarter.
"Non, non... Je ne peux pas faire ça...
- Pourquoi tu as arrêté ?
- Je ne veux pas te blesser !"
Elle ne semblait pas comprendre où était le problème, essuyant négligemment son cou.
"Tu n'es pas drôle. Moi j'aime bien quand tu me mords. Recommence, s'il te plait...
- Qu... Quoi ?"
Un petit sourire s'invita sur son visage. Mais quel effet avait ma morsure sur elle ?
Les gens commençaient à l'inquiéter. Le point commun de tous les cas étaient le lien des suspects avec Kaylee, et Dorian avait l'impression d'être le seul à ne pas faire ce lien. Il refusait de croire que sa cousine puisse être un tant soit peu responsable de ce qu'il se passait. Jamais elle ne prendrait ce genre de risque, même avec son habituelle nature imprudente.
Plus que de travailler, il avait passé la journée à convaincre ses collègues de ne pas continuer de l'accuser, et il avait eu assez peu de succès en la matière. Forcément, en tant que son cousin, les autres doutaient de son objectivité et n'étaient pas près de le croire. Il n'avait aucune chance de les convaincre...
Frustré, Dorian repoussa son dossier sur la pile. Il n'arrivait à rien. C'était impossible de se concentrer en sachant que sa cousine était en danger. Il délaissa son travail et rejoignit ses collègues en pause déjeuner. Ils parlaient, évidemment, tous de la recrudescence de cas d'imprudence magique. Le nom de Kaylee était sur toutes les lèvres, même si tout le monde lui jetait des regards en coin à chaque fois qu'elle était mentionnée. Tout le monde savait ce qu'il en pensait.
Finalement, il décida d'aussi les ignorer. Il quitta la cafétéria sans manger et quitta aussi le bureau. Il n'arriverait à rien en restant ici, il fallait qu'il trouve Kaylee avant que les choses empirent où que la magistrature se retourne contre elle. Il se dirigea vers S'Indarë. Il était vraiment temps qu'il investisse dans un téléphone portable pour la contacter plus facilement. Peu importe, il finit par arriver à l'école.
- J'ai besoin de voir ma cousine. Kaylee MacKenzie.
Il montra son badge de la magitrature dans l'espoir de faire avancer les choses.
Ⓒ Martel
Dahlen Sarha-Hento
Year 11 |:| Arts
Dahlen Sarha-Hento
Dahlen Sarha-Hento
Sexe :
Taille / Poids : 1m75 / 77kg
Âge : 17 ans
Date de naissance : 07/08/1980
Pays d'origine : États-Unis
Nationalité : Britannique
Emplacement du cristal : Derrière l'oreille droite
Le temps est passé beaucoup trop vite. Il a beau avoir profité de cette soirée de liberté, il n'avait pas du tout prévu de ne rentrer que le matin. À chaque fois qu'il posait les yeux sur une horloge ou une montre, il s'en détournait sans retenir l'heure affichée par les aiguilles. Forcément, dans la cité souterraine, impossible de compter sur le soleil pour lui donner une idée de l'heure. Et maintenant, c'est le matin, comme l'indique la grande tour d'horloge au milieu du quartier. Il serre les dents. Mahira ne va pas aimer ça du tout. Il vaut mieux qu'il rentre maintenant.
Il traîne quand même des pieds sur le chemin du retour. Si sa mère n'était pas là, rien ne l'empêcherait de simplement... partir, si ? Mais Mahire ne lui fait pas de mal, à elle. Elle n'en fait qu'à lui, jour après jour, en permanence. Peut-être qu'il peut simplement s'en aller sans pénaliser personne. Il soupire. Ça serait lui faire plaisir, à elle. Mais il n'est pas sûr de pouvoir supporter encore longtemps sa présence, toute la douleur qu'elle lui évoque.
Son pied heurte quelque chose avant qu'il soit arrivé. Il fronce les sourcils en reconnaissant un rubis, un collier qu'il lui semble connaître. Pourtant... Il n'arrive pas à se souvenir où il l'a déjà vu. Intrigué, il le ramasse. Pour être aussitôt envahi par un souvenir de sa mère, de son enfance. Avant qu'ils quittent les États-Unis, avant que Mahira n'entre dans leur vie. L'émotion l'envahit d'un bonheur disparu. Il lâche le collier en écarquillant les yeux. Il avait... oublié. Oublié l'effet que ça faisait. C'est un de ses souvenirs. Ce collier est à lui. Quand l'a-t-il perdu ?
» Dans le Jardin des cotonneuses... avec...
Comment s'appelait-elle, déjà ? La fille qui l'a aidé à le chercher dans les nuages, avec le pouvoir de verre. Il fronce les sourcils, oubliant Mahira et tous les problèmes qui l'attendant à la maison.
» ... Ayame.
Oui, c'téiat ça, son nom. Quelqu'un de S'Indarë avec qui il s'entend bien. Pourquoi s'est-il senti aussi exclu toute la semaine, alors qu'il aurait pu aller la voir ?
Ayame Alcaraz
Year 12 |:| Sports
Ayame Alcaraz
Ayame Alcaraz
Sexe :
Taille / Poids : 1m68 / 57kg
Âge : 16 ans
Date de naissance : 01/08/1981
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Hispano-japonaise
Emplacement du cristal : Fesse gauche
Péché(s) :
Orgueil
Avarice
Couleur(s) de parole : #009999
Situation amoureuse : Inexistante
Apparitions : 26
Mirages : 3420
27.05.24 21:12
Ce week-end il faut absolument que je retienne tout. Je dois réviser à fond. C’est que j’ai fait durant la soirée en ignorant le trois quart de ce qu’il se passait autour de moi. Mes pauses ont été relativement courtes. Sauf une parce que je dormais donc forcément… la nuit n’a toutefois pas été de tout repos. Elle a plutôt été productive en cauchemars. Le réveil n’est pas vraiment mieux. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas l’impression d’avoir étudié suffisamment hier. Et encore moins les jours précédents. Aujourd’hui je vais devoir redoubler d’effort.
C’est ce que je fais durant toute la journée après mon petit-déjeuner. Encore et encore. J’en viens même à oublier les pauses et lorsque je m’en rends compte, il est déjà trop tard. La nuit est tombée, j’ai la dalle et envie de dormir. C’est là tout le problème. Je ne peux pas dormir sans manger, c’est impossible. Mon corps n’a pas été programmé pour ça. Bon. Il devrait bien y avoir quelque chose à grignoter dans les environs.
Je me mets à fouiller tous les placards, les armoires, les sacs, sous les lits,… Bref toute la chambre est passée au peigne fin. Rien. Il n’y a rien à manger. Même pas chez mes colocataires et c’est bien dommage. C’est même étonnant puisqu’elles grignotent presque tout le temps. Tant pis, je trouverai ailleurs. À la cafétéria par exemple. Après tout c’est là où sont servis nos repas donc ils ont sûrement une bonne réserve de nourriture. Je me rends donc à destination et la réalité me rattrape bien vite. C’est verrouillé… Evidemment ! J’aurais dû y penser tout de suite qu’à cette heure la cafétéria serait fermée.
Rien à foutre, je passerai en force s’il le faut mais j’aurai un repas ! J’en ai besoin pour dormir, pour étudier encore, pour tout ! Je ne suis plus capable de rien quand la faim me tenaille trop et là c’est le cas. Je pourrais manger un éléphant. Mais avant de tenter quoi que ce soit contre la porte de la cafétéria, je vais déjà voir dans les autres chambres. Je fais donc un tour de chaque chambre afin de demander s’ils ont de la bouffe. C’est long et chiant. Une chose est sûre, je ne deviendrai jamais surveillante de dortoir. Pour en revenir à mes moutons, personne n’a quelque chose à grignoter. Ils se sont tous donnés le mot pour me laisser crever de faim, je ne vois que ça.
Je retourne donc à la cafétéria et utilise mon pouvoir sur la porte afin de la cristalliser, la rendre plus fragile et la détruire avec un bon coup d’extincteur trouvé dans le couloir. Bon en fait il m’a fallu le jeter trois fois contre cette porte pour qu’elle se casse. C’est la preuve que je ne maîtrise pas encore suffisamment bien mes dons. Augmenter ma force serait pas mal aussi. En tout cas maintenant je peux fouiller les lieux et…non mais ils sont sérieux ?! Tous les placards, le frigo, le congélateur, les tiroirs… Tout est vide ! Il faut faire une incantation pour que ça apparaisse ou quoi ?! J’ai la dalle, ils n’ont pas le droit de me faire un coup pareil !
Je me laisse gentiment tomber à genou sur le sol en soupirant. Il n’y a absolument rien à manger dans cette fichue institution. Je suis censée faire quoi maintenant ? Pour ne rien arranger, ma vue se trouble et je suis prise de vertiges. C’est pas le moment… Je tente de me relever mais mon corps ne répond plus. Puis je ne vois plus rien, n’entends plus rien et me sens juste partir. M’évanouir devant les placards de la cafétéria… C’est pathétique.
Codage par Libella sur Graphiorum
Kaylee Mackenzie
Year 13 |:| Médecine
Kaylee Mackenzie
Kaylee Mackenzie
Sexe :
Taille / Poids : 1m70
Âge : 17 ans
Date de naissance : 22/04/1980
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Anglo-Ecossaise
Emplacement du cristal : Cheville gauche
Péché(s) :
Orgueil
Luxure
Couleur(s) de parole : #0000ff
Situation amoureuse : Vide
Apparitions : 37
Mirages : 3575
09.06.24 0:32
▲▼ Réalité altéréeCa m’inquiète toute cette histoire. Le problème c’est que ça m’énerve de m’inquiéter autant alors que si ça se trouve Dorian se fout juste de ma gueule. Ce serait une très mauvaise blague cela dit et pas vraiment son style non plus. Il m’a déjà fait des farces mais jamais de ce genre. Même pour me foutre les jetons, il n’a jamais été aussi froid. Qu’ai-je bien pu faire pour qu’il ne veuille même plus me voir ?
D’ailleurs maintenant que j’y fais un peu attention, qu’est-ce qu’ils ont tous à me fixer comme si j’étais la peste de service ? Depuis quand sont-ils aussi hostiles ? Ils ont subi une lobotomie ou quoi ? C’est devenu des zombies ? Ils ont croisé un double maléfique de moi ?
- Hey les gars, j’sais que j’suis jolie mais je n’ai pas prévu de me faire une orgie.
J’ai beau faire la maligne, je sens bien que quelque chose cloche. Je vois bien que leurs regards n’ont rien de pervers. Non, c’est plutôt comme si j’avais fait quelque chose de très mal. Comme si j’avais commis un crime ou n’importe quoi d’autre d’impardonnable. Je ne vois pas quoi. Je ne les connais même pas tous ces gens. Je n’ai même pas couché avec un seul d’entre-eux. Je me souviendrais au moins d’un visage sinon.
Je ne prête pas plus attention à tous ces cons et continue ma route en renvoyant un sms à Dorian pour essayer de comprendre ce qu’il se passe, que ce soit chez lui ou même dans cette ville de dingue. Peut-être est-il au courant de quelque chose. Pas de réponse. Je renvoie donc un sms quelques minutes plus tard. Toujours aucune réponse. Ce n’est pas normal. Il pourrait au moins me dire qu’il n’a pas le temps et qu’il regardera plus tard. Je pense que je peux considérer qu’il m’en veut.
Tant pis, je vais continuer ma journée comme je l’avais prévue et je verrai ce qu’il en est du reste. Ma promenade se poursuit donc et ne m’arrête dans un fast-food le temps de me prendre de quoi grignoter. Ca m’aide à réfléchir. Donc si je résume, mon cousin m’en veut pour je ne sais quelle raison, les habitants de cette ville de barjots semblent me voir comme une indésirable puissance mille, et le pire c’est que ça dure pas depuis aujourd’hui.
À force de rester plongée dans mes pensées, je heurte involontairement un passant. Il râle malgré mes excuses mais le plus hallucinant, c’est qu’il m’a fixée comme si cette petite collision était un délit grave. Ⓒ 2981 12289 0
Amy Williams
Year 12 |:| Danse
Amy Williams
Amy Williams
Sexe :
Taille / Poids : 1m65 - 60 kilos
Âge : 16 ans
Date de naissance : 12/05/1981
Pays d'origine : Angleterre
Nationalité : Britanique
Emplacement du cristal : Entre les clavicules
Couleur(s) de parole : #ff6600
Situation amoureuse : Célibataire
Apparitions : 36
Mirages : 3485
09.06.24 15:46
Réalité altérée
Vendredi soir - Journée du samedi
Couchée sur mon lit, les mains posées sur mes yeux, paumes vers le plafond, je tente de remettre mes idées en place. Et moi qui comptais sur ce week-end pour arrêter de me prendre la tête avec des sensations imaginaires. Mes espoirs s’envolent aussi vite que le sourire sur mon visage quand je suis rentrée à la maison ce vendredi soir.
Bien loin de s’être apaisée, l’atmosphère tendue de la semaine dernière n’a fait que s’accroitre. Mes parents n’ont pas prononcé un seul mot de tout le repas et je n’ai pas osé engager la conversation, de peur que quelque chose de grave ne soit arrivé. Je peux tout à fait comprendre qu’ils puissent avoir des journées de travail difficiles et qu’ils ont besoin de repos mais tout de même… Tout cela est tellement différent de nos week-ends habituels ! D’habitude, dès que je rentre, mes parents m’accueillent en souriant et me prennent dans leurs bras. Je raconte gaiement ma semaine tandis qu’ils m’expliquent avec passion ce qu’ils ont le droit de partager avec moi à propos de leur vie professionnelle.
Mais là non, rien. J’ai à peine eu droit à un « bonjour » en arrivant, pas le moindre signe d’affection et pas le moindre sourire. Ni entre eux, ni envers moi. Je sens qu’il n’y a pas de conflit, que je n’ai rien fait de mal et qu’ils ne sont pas en colère mais… alors quoi ? Pourquoi est-ce qu’ils ne m’ont rien dit ? Pourquoi cette ambiance si pesante ?
Après le repas, je me suis rendue dans ma chambre en souhaitant une bonne soirée à mes parents, sans la moindre réponse de leur part. Depuis je déprime. Une seule idée me tourne en tête : « Si seulement j’avais une amie avec qui parler de tout ça. » Et j’en ai des amis. J’en ai même beaucoup. Je pourrais appeler Kaylee, par exemple. Ou une camarade de mon cours de danse. Ou même sortir pour aller parler à des proches habitants dans le secteur céleste. Mais non, aucune de ces possibilités ne m’intéresse. C’est comme s’il en existait une autre. Une possibilité à laquelle je n’arrive pas à penser mais qui est la bonne.
La journée du samedi se passe dans les mêmes tons. Je me balade dans le secteur céleste, volant au grès des vents, fait quelques boutiques, vais parler à des connaissances. Mais aucunes de ces activités n’arrive à apaiser le manque de mon cœur. Quelque chose ne va pas, je n’arrive pas à savoir quoi et ça commence à être véritablement douloureux.
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