Histoire
Famille : Andrew Stevens, père : Psychologue chercheur anglais de renommée mondiale. Andrew Stevens a écrit beaucoup de livres sur la psychologie qui sont vendus à travers le monde et sont des références dans les études universitaires. Ian suit les traces de son père dans ce domaine, mais ce n’est en aucun cas pour le satisfaire. Il porte énormément de rancœur envers lui, considérant le manière dont il traite sa mère et son petit frère, comme s’ils étaient tous les deux des parasites, des insectes dont il a honte. C’est lui qui a payé sa scolarité à S’indarë, ils n’avaient pas eu besoin de demande de bourse puisqu’ils ne manquent pas d’argent.
Amane  (天子) Stevens, mère : Femme au foyer japonaise, vivant aux dépends de son mari. C’est une femme très douce qui a toujours pris soin de ses enfants. Si Ian doit lui reprocher quelque chose, c’est le fait qu’elle soit trop dépendante de son père et qu’elle refuse de demander le divorce. Il s’entend cependant extrêmement bien avec elle, car c’est celle qui lui conseillait toujours de ne pas devenir psychologue pour son père mais pour lui-même et de toujours se fier à ses envies.
Loan (朗安) Stevens, petit frère : Est diagnostiqué autiste. Il a 3 ans de moins qu’Ian. Il vit avec sa famille et reste toujours avec sa mère. Ian aime profondément son frère, et a, en partie, décidé de devenir psychologue dans le but d’aider des gens qui, comme Loan, ont des difficultés liées à des maladies ou autres troubles psychologiques de la vie quotidienne.
Classe sociale/Environnement : Il a vécu dans une famille très aisée.
Enfance : Il a eu une enfance heureuse, n’ayant jamais manqué de rien. Mais il a rapidement eu énormément de pression sur les épaules, puisque son petit frère ne pouvait plus répondre aux rêves et attentes de ses parents. Ian a d’ailleurs rapidement été diagnostiqué surdoué par un collègue de son père.
Adolescence : Actuellement à S’indarë depuis ses 14 ans, il profite d’être loin de son père pour laisser ses envies le guider, il ne cherche qu’à s’amuser, se challenger, tout en se concentrant sur ses études pour qu’on ne l’empêche pas de faire de qu’il veut.
Événements marquants : Il y a eu deux événements marquant dans sa vie. Le premier, est le jour où son petit frère a été diagnostiqué autiste, car sa vie et sa relation avec son père en particulier a changé du tout au tout. Et le second, est le jour où il est entré à S’indarë, le jour où il s’est transformé.
Vie sentimentale : Avant d’arriver dans l’école, Ian n’a jamais été intéressé par cet aspect de la vie. Il n’a jamais eu d’amoureuse en maternelle. Il s’est toujours senti très différent des autres enfants après tout. Mais actuellement, avec sa nouvelle race, il ne peut pas s’empêcher d’y penser. Il est célibataire, et n’est jamais tombé amoureux avant aujourd’hui… D’une camarade de classe… Megan.
Transformation : Sa transformation a été violente. Non pas douloureuse, mais très perturbante. Car la première chose qu’il a ressenti, c’est cette faim insatiable dans le bas de son ventre. Ça a aussi été très difficile pour ses camarades, car il n’arrivait pas à contrôler les phéromones qu’il dégageait malgré lui. C’est un peu plus le cas aujourd’hui, même s’il lui arrive encore de ne pas en contrôler le dosage. Pour l’aider, il a dû avoir des cours de soutien en adaptation raciale pendant plusieurs mois et était souvent surveillé pour ne pas provoquer le chaos dans l’école. Mais maintenant qu’il se contrôle un peu mieux, il a un peu plus de liberté.

Je suis né à Londres, le 30 mai 1981, d’un père anglais et d’une mère japonaise. On peut dire que j’ai eu une enfance heureuse, enfin, dans le sens où je suis né dans une famille aisée qui n’a jamais eu de soucis pour me prodiguer tous les besoins que je pouvais avoir. Oui, j’ai été gâté, au début. Il a suffi que Loan, mon petit frère, naisse 3 ans plus tard et soit diagnostiqué autiste, pour que cela change. Parce que, bien sûr, mes parents n’avaient aucune intentions de faire un troisième enfant. Pourquoi prendre le risque que celui-ci aussi ait des problèmes… ? Alors tous leurs espoirs, et principalement ceux de mon père furent dirigé uniquement vers moi, et c’est à partir de ce moment que j’ai dû devenir le petit garçon parfait. Celui qui a les meilleures notes, celui qui est poli en société, celui qui est surdoué, celui qui excelle en tout ce qu’il touche, et celui qui suivra les pas de son père. J’avais certes cette pression sur les épaules, pourtant, je n’étais pas vraiment le centre de leur attention. Parce qu’il est sûr que Loan avait beaucoup plus besoin d’être surveillé que moi. Je savais ce qu’ils attendaient de moi, et je faisais tout ce qu’ils voulaient pour qu’ils me remarquent… enfin, pour que mon père me remarque.

Je n’ai aucun problème relationnel avec ma mère et mon frère. Ma mère s’est toujours rendu compte de mes efforts, c’est une femme remarquable et adorable qui a tout autant de responsabilité sur les épaules avec notre éducation et la surveillance de Loan. Et lui… eh beh, il n’est en rien responsable de ce qu’il m’arrive. Il est né ainsi après tout, et je l’aime énormément. Non, le problème a toujours été mon père. Il est imbu de lui-même et égoïste, et c’est clairement un maniaque du contrôle. Franchement, je ne comprends pas pourquoi ma mère ne demande pas le divorce. Il est insupportable avec ses livres débiles. Il veut absolument que je suive ses traces, et ça me tue de lui donner ça… Mais je ne peux pas mentir et dire que ce domaine ne m’intéresse pas. Loan m’a ouvert à ce monde, alors je veux simplement devenir psychologue et surpasser mon père.

Cet objectif est arrivé assez tôt quand j’y repense… Je devais avoir 10 ou 11 ans. Ma mère craignait souvent que ce rêve soit inconsciemment développé par mon père, mais je la rassurais toujours en lui disant que ce n’était pas pour lui que je voulais le faire, et encore moins pour lui donner satisfaction, même s’il devait sûrement avoir cette impression. Du coup, c’était plus simple d’avoir ce que je voulais de mon père, puisqu’il avait la sensation que j’allais dans son sens. Du coup, très vite, il a accepté de m’inscrire dans une école qui permettait d’avoir une option psychologie très tôt. Et à l’âge de 14 ans, je suis entré à S’indarë, avec l’option que je souhaitais.

Mais il y a une chose que je n’avais pas prévu. C’est que cette école se trouvait sur une singularité qui allait complètement me transformer. Je suis devenu un incube… avec un pouvoir de persuasion. Deux facultés que j’ai encore aujourd’hui du mal à contrôler mais qui m’ont apporté tellement de choses. Depuis, je m’éclate. Je me découvre enfin. Et je me sens bien plus libre. Mais j’avoue que ma transformation a été assez violente… Je ne m’étais jamais vraiment intéressé à cette part de moi et de la vie, étant complètement puceau et chaste à ce moment-là…, et d’un coup… Je ne pense plus qu’à ça… C’était plutôt déroutant, et j’avoue que je ne comprends toujours pas bien pourquoi je suis devenue une créature qui se nourrit de sexe, si on prend en compte tous les précédents facteurs.